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Allaitement

Allaiter et travailler?

Voilà maintenant presque 2 mois et demi que j’ai repris le travail. Mon petit Marin, allaité, avait 4 mois à l’époque, et le sevrage n’était pas du tout à l’ordre du jour (ni même de la première année^^). J’ai donc pris la décision de concilier travail et allaitement, et vous êtes nombreux (oui, des papa aussi!) à m’écrire ou à m’interroger sur facebook concernant mon expérience sur la question.

Allaiter et travailler, c’est possible?

Socialement, il est plutôt admis que non. Tout dans la société, de l’entourage à la pub en passant par le corps médical, répète aux femmes qu’il faut que l’enfant soit sevré à la reprise du travail, que c’est plus facile, moins fatiguant, mieux pour l’enfant, plus pratique pour la nounou, ou toute autre raison qui vous conviendra. Dès lors, très peu de femmes font le choix de poursuivre l’allaitement à la reprise du travail, certaines car elles n’ont simplement pas envie mais beaucoup, aussi, parce qu’elles sont persuadées que c’est impossible, et qu’elles sont trop effrayées par la liste des obstacles qu’on leur dresse quand elles évoquent l’idée.

Et c’est vrai qu’il y a de quoi, être effrayée. L’allaitement au travail est un cercle (malheureusement) vicieux : peu de femmes poursuivent l’allaitement, alors l’allaitement est peu présent dans l’entreprise. L’allaitement est peu présent dans l’entreprise, alors l’entreprise se soucie peu de l’allaitement. L’entreprise se soucie peu de l’allaitement, alors les femmes rencontrent de grandes difficultés à maintenir leur allaitement. Les femmes rencontrent de grandes difficultés à maintenir leur allaitement, alors faute d’aide elles arrêtent et l’allaitement est encore moins présent dans l’entreprise. Et ainsi de suite. A tel point que très peu d’employeurs, aujourd’hui, sont capables de parler des dispositions légales en matière d’allaitement au travail, tout simplement parce que c’est une situation à laquelle ils ne sont quasiment jamais confrontés et qui, bien souvent, leur paraît assez fantaisiste. A quoi bon, après tout, quand on a la possibilité de donner des biberons? Avant de poursuivre, vous trouverez ci-dessous un récapitulatif de ce que prévoit la loi, aujourd’hui, en matière de droit à l’allaitement au travail :

Allaitement au travail, ce que dit la loi – Site de la Leache League France

Pourtant, et contrairement à ce que la majorité des gens pensent, allaiter et travailler, c’est possible.

Allaiter et travailler, c’est facile?

On a dit que c’était possible. Pas que c’était facile et clairement, le monde de l’entreprise fait assez peu de cas de ce choix qu’est l’allaitement au travail. Trop nombreux sont les témoignages de femmes contraintes de tirer leur lait dans les toilettes (qui accepterait de recevoir, au restaurant ou à la cantine du boulot, une nourriture préparée dans les WC? Alors peut-on m’expliquer pourquoi les bébés allaités sont aussi souvent exclus de cette pourtant basique règle d’hygiène? Ah oui, pardon, toujours ces fameux biberons qu’il serait tellement plus simple de choisir pour arranger tout le monde…sauf la mère?), trop nombreuses sont les femmes ne disposant que d’une pièce sans possibilité de s’isoler (quand elle n’est pas carrément ouverte sur les bureaux, ou vitrée sans rideaux…), n’ayant rien pour stocker leurs recueils sur la journée (pas de réfrigérateur, par exemple), ou tout simplement n’ayant pas autorisation d’interrompre leur activité sur la journée pour aller tirer leur lait alors que, rappelons-le, la loi accorde clairement ce droit aux femmes souhaitant allaiter sur leur lieu de travail. Dans ces cas là, certaines décident de se battre, mais le risque est parfois grand de vivre ensuite des situations délicates que connaissent déjà bien trop souvent les femmes, de façon générale, dans le monde du travail.

Alors non, allaiter et travailler, ce n’est pas forcément simple, ça peut même être sacrément compliqué. Mais quand on a la chance d’avoir une entreprise qui accueille ce choix avec respect, il devient de fait beaucoup plus simple de concilier ses choix et sa vie professionnelle, et cela pose dès lors d’autres questions : quel matériel, comment se préparer, comment faire du stock?. Avec une première expérience du tire-allaitement pour Lou alors que j’étais indépendante, et une seconde actuellement pour Marin alors que je suis salariée à temps plein, voici les quelques conseils que je peux tirer de mon vécu :

Le matériel :

1) Pour tirer son lait, il est indispensable d’avoir du matériel de bonne qualité pour plusieurs raisons :

  • Ne pas avoir mal, d’abord et avant tout. Du mauvais matériel peut se révéler douloureux, causer des crevasses, et finir par décourager complètement la mère.
  • Opérer une stimulation efficace. Un mauvais tire-lait et la mère peut croire que c’est son corps qui ne parvient pas à exprimer le lait, alors que c’est la mauvaise qualité de son matériel qui bloque le processus (à noter que certaines femmes n’y parviennent pas même avec du bon matériel, on en parlera plus bas)
  • Recueillir le lait le plus rapidement possible. Dans mon cas c’est important par exemple : si mon entreprise ne voit aucun inconvénient à ce que je tire mon lait et à ce que je m’organise comme je l’entends pour cela sur ma journée, elle tient aussi à ce que je dépointe les moments de tirage, ce qu’on ne peut pas lui reprocher puisqu’elle applique la loi : les temps de tirage sont non-rémunérés dans les textes. De fait, les 25 minutes que je prends quotidiennement pour effectuer mes tirages en deux fois doivent être récupérés. Cela me fait arriver plus tôt le matin, reprendre plus tôt le midi, plus je tire vite mieux c’est pour ma pointeuse. Un tire-lait efficace me permet de rester zen par rapport à cette contrainte du temps, je ne me dis pas « il faut que je me dépêche », ou ne suis pas sans cesse à vérifier que les biberons se remplissent. Le stress est un facteur bloquant qui n’est plus à démontrer!

2) Il existe deux sortes de tire-lait : le manuel et l’électrique. Pour un tirage quotidien efficace au travail, l’électrique est indispensable, en version double pompage : on tire sur les deux seins en même temps, ce qui améliore la stimulation et permet de recueillir deux fois plus vite qu’en procédant un sein après l’autre. Le tire-lait manuel conviendra pour un tirage occasionnel, par exemple lorsque l’on a besoin d’une petite quantité de lait pour un moment où l’on a pas la possibilité d’emmener notre bébé. Au quotidien, il ne stimulera pas suffisamment, et peut représenter un risque pour le maintien de la lactation en l’absence du bébé (ce n’est pas une vérité absolue, mais beaucoup d’expériences s’expriment en ce sens, n’hésitez pas à témoigner de vos vécus en commentaires)

3) Il existe une multitude de tire-laits différents. Certains sont stars dans leur domaine, comme le Symphony de Medela, ou le Calypso de Ardo (c’est le modèle que j’utilise). De différents poids et tailles, ils correspondent à différents besoins : un tire lait qui ne se déplace pas (par exemple, la mère a un bureau privatif et le tire-lait reste au travail) peut être gros et lourd, quand un tire lait destiné à une femme qui doit le transporter plusieurs fois par jour sera apprécié compact et léger (c’est le cas du mien : je l’amène le matin, le ramène le soir, le transporte 4 fois par jour pour aller dans la salle dont je dispose…heureusement qu’il ne pèse pas trois tonnes!). Alors comment choisir, et où trouver les différents modèles possibles? Ce qu’il faut retenir, c’est que dans beaucoup de cas les pharmacies ne sont pas, contrairement à ce que l’on pourrait logiquement penser, des lieux appropriés pour ce type de matériel. Elles ne disposent souvent que d’un seul modèle, loué assez cher avec de fréquents problèmes de prise en charge sécu ou mutuelle, procèdent à des sur-facturation, et ne disposent d’aucune formation pour permettre aux mères d’allaiter au travail…là encore les témoignages en ce sens sont nombreux. Si des pharmaciens passent par ici, merci de ne pas hurler à la diffamation, je témoigne de ce que les mères rapportent depuis longtemps déjà! Et je suis sûre que vous aurez à coeur de vérifier (et faire évoluer le cas échéant) le protocole de votre officine après la lecture de ce billet 😉

Bref, mieux vaut s’orienter vers des spécialistes, comme la plateforme Grandir Nature, qui dispose d’un grand nombre de modèles et dont les conseillères sont formées et compétentes. Elles analyseront avec vous les besoins précis de votre situation d’allaitement au travail (ou toute autre situation nécessitant un tire-allaitement d’ailleurs), avec pour but de vous aider à trouver la meilleure des formules pour que vous puissiez mener à bien votre projet d’allaitement. J’insiste un peu là dessus car c’est suffisamment rare dans le secteur pour être souligné. Vous pourrez changer de tire-lait jusqu’à obtenir celui qui vous convient, être conseillée autant que nécessaire…ce genre de structures spécialisées font déjà tomber bien des barrières en donnant un accès fiable et sécurisant aux mères ayant besoin de tirer leur lait.

Bien se préparer

Anticiper

Le corps n’est pas une machine qu’il suffit de mettre en route pour que ça tourne, et tirer son lait est un processus qui nécessite d’être enclenché bien avant la reprise, pour familiariser l’organisme avec cette nouvelle sollicitation, d’autant qu’elle est mécanique : la stimulation du tire-lait est différente de celle du bébé, et le corps n’y répond pas de la même manière. C’est d’ailleurs pour cela que certaines mères, malgré toute la volonté du monde et toute la préparation possible, n’arriveront jamais à tirer leur lait en l’absence de leur enfant. Ce qui ne signifie pas qu’elles ne produisent pas assez de lait pour leur petit : le corps refuse simplement de répondre à la sollicitation étrangère, alors qu’il débordera de lait pour l’enfant.

Anticiper permet aussi de faire du stock avant la reprise, histoire de partir au travail la tête libérée de l’angoisse des premières quantités. A chaque essai de tirage dès réception du tire-lait, congelez ce que vous récoltez, même si ce n’est que 10ml! Cela permettra d’avoir des doses d’avance à donner à la nounou les premiers temps, pour compléter le lait frais de la veille par exemple si vos récoltes du début sont un peu justes.

Pour se préparer, il a plusieurs possibilités :

Créer des tétées “fictives” : aux tétées de l’enfant, on rajoute un ou plusieurs temps de tire-lait quotidiens (en prenant soin de les éloigner des tétées réelles pour d’une part avoir quelque chose à tirer lors de l’utilisation de l’appareil, pour ne pas démarrer une tétée avec les seins trop peu remplis pour l’enfant, mais surtout pour ne pas risquer d’opérer des drainages complets du sein ou autres situations qui peuvent causer des soucis ultérieurs).

Tirer sur un sein pendant que l’enfant tète l’autre. On profite ainsi de la montée de lait déclenchée par le petit, ce qui peut faciliter la mise en place du tirage.

Apprendre à déclencher des montées de lait avec la stimulation du réflexe d’éjection

Cette liste n’est pas exhaustive, elle représente ce que j’ai pu expérimenter moi-même, et discuter avec d’autres mères pratiquant le tire-allaitement. Vos conseils, avis et expériences sont les bienvenus en commentaires.

Connaître son matériel

Tous les tire-lait ne fonctionnent pas de la même façon, et ne disposent pas des mêmes équipements. Anticiper au maximum l’acquisition du matériel permet de se familiariser avec son fonctionnement, ses accessoires, et surtout avec ses réglages.

Si je prends mon exemple, j’utilise le tire-lait Calypso de Ardo. Ce tire-lait est livré avec un kit d’accessoires comprenant les deux biberons de recueil (+ deux bouchons à vis pour les fermer hermétiquement) et 4 paires de téterelles différentes (les téterelles sont les éléments que l’on pose sur le sein). Deux téterelles sont les téterelles de base, à visser sur les biberons pour tirer le lait. Les autres viennent s’adapter sur les téterelles de base pour en réduire la taille ou en modifier la forme (voir photo). Ceci est très utile: dans mon cas, j’utilise sur le sein gauche la téterelle de base qui convient à la taille et à la forme de mon sein, mais sur le sein droit j’utilise la plus petite des tailles, que j’adapte sur la téterelle de base. C’est avec cette combinaison que j’obtiens le plus de lait, même si l’utilisation des téterelles de base sur les deux seins me permet également d’exprimer une certaine quantité de lait. En ajustant pour chaque sein, la différence de recueil avoisine les 100ml, c’est beaucoup! Mais pour en arriver à ce constat, j’ai pratiqué plusieurs tirages avec des combinaisons différentes. J’ai même changé de combinaison en cours de route, après trois semaines de travail, pour adapter l’utilisation de mon tire lait à l’évolution de ma lactation et de la forme de mon sein au fil de l’allaitement.

A la combinaison des téterelles peut s’ajouter la combinaison des réglages mécaniques. Mon tire-lait propose un réglage pour la force de succion (aspiration), et un réglage pour la durée de la succion (cycle), autrement dit le temps où le mamelon va rester en position “tiré” pour éjecter le lait. Toujours dans mon cas, je sais qu’il me faut un réglage de 9/10 en aspiration, et de 6/10 en cycle pour déclencher une montée de lait, puis rester à 9/10 d’aspiration mais descendre à 4/10 de cycle pour remplir l’essentiel de ma session de tirage. Je sais aussi que mon sein droit exprime plus lentement que mon sein gauche, et qu’une fois le biberon gauche rempli en mode 9/4 je dois passer à 9 d’aspiration et 3 de cycle (plus le chiffre de durée est proche de 0, plus la position “tirée” est longue) pour finir de remplir mon biberon droit.

Ca vous paraît compliqué? Ca l’est, du moins au début. Avec la pratique, ça devient très simple et routinier. Mais ça montre bien que tirer son lait ce n’est pas forcément une évidence pour le corps, et que c’est une pratique qui nécessite un certain nombre d’ajustements, de tests, et d’analyse au fur et à mesure pour obtenir le rendement optimal et le meilleur rapport entre temps passé et quantité récoltée.

Comment stimuler?

Mais on a beau parfois se préparer au maximum, éprouver tous les réglages, toutes les combinaisons que l’on veut : ça ne marche pas. Ca arrive, les mères qui témoignent ne pas pouvoir tirer, par exemple, plus de 20ml après 25 minutes de séance ne sont pas si rares. La facilité à déclencher un réflexe d’éjection joue sur cela, et pour certaines il suffira d’apprendre comment stimuler ce réflexe d’éjection pour finalement réussir à tirer, mais pour certaines il sera effectivement impossible d’y arriver, malgré toutes les astuces de la Terre. Tirer son lait n’est pas une science exacte, et entre la théorie et la pratique, il y a parfois des montagnes bien impossibles à franchir.

Il existe donc des petits trucs à essayer pour déclencher le réflexe d’éjection et exprimer plus de lait, qui ne fonctionnent pas pour toutes mais c’est bien de les connaître :

  • Emporter avec soi un petit vêtement portant l’odeur du bébé
  • Emporter avec soi une photo du bébé
  • Penser au bébé pendant le tirage, le visualiser en train de jouer, ou de rire, ou de faire quelque chose qui nous émeut
  • Se concentrer sur la sensation procurée par le tire-lait sur le sein. Dans mon cas cela déclenche instantanément la montée de lait.
  • Visualiser le chemin d’éjection du lait du sein à l’extérieur (très efficace pour moi là encore. Ceci est d’ailleurs valable aussi pour l’accouchement. Ma sage-femme m’avait dit de toujours garder en tête l’image de mon bébé descendant vers la sortie, de voir le chemin qu’il empruntait)
  • Pratiquer l’extraction manuelle (vidéo) en fin de tirage pour récupérer plus de lait.
  • Consommer des tisanes d’allaitement sur le lieu de travail, pour favoriser la lactation (je n’en ai jamais pris, mais cela reste une option)

Liste non exhaustive encore une fois, n’hésitez pas à l’étayer de vos propres astuces.

Dans quoi transporter/conserver le lait?

Une glacière avec pains de glace est indispensable pour les trajets. Un réfrigérateur sur place ou une glacière électrique pour la journée. Il existe de multiples contenants pour stocker du lait maternel mais pour ma part j’utilise 3 choses :

– Tirage du matin : 2x 180ml (je remplis les biberons de mon Ardo), transvasés dans les pots de conservation Avent. Matériel très solide, je les utilise depuis mes premiers tirages pour Lou, jamais renouvelés, toujours impeccables.

– Tirage de l’après-midi : 2x180ml, que je laisse dans les biberons Ardo vu que je ne fais pas de 3ème tirage.

– Congélation de l’excédent, constitution de stock : sachets de congélation du lait maternel Lansinoh. Excellent produit, très pratique, stockage du lait à plat dans le congélateur donc gain de place maximal, zone dédiée à l’écriture de la date, de la quantité, du prénom même (en cas de garde de plusieurs enfants allaités chez une nounou par exemple), et de l’heure de tirage (le lait du matin est différent de celui du soir, on peut décider d’adapter le sachet qu’on laisse à la nounou en fonction du moment de la journée auquel il est destiné).

La Leche League vous dira tout ce qu’il faut savoir sur la conservation du lait maternel au quotidien.

Ma journée de tirage se découpe ainsi : le matin, je récupère au congélateur mes pains de glace, j’embarque ma glacière et mon matériel. En arrivant au travail, je mets la glacière au frigo pour maintenir les pains de glace bien froids. Premier tirage de la journée vers 11h, je transvase dans mes pots et place le tout dans la glacière au frigo. Pause déjeuner, je nettoie mon matériel. Deuxième tirage de la journée (vers 16h30), je laisse le lait dans les biberons Ardo et dépose le tout dans la glacière qui reste au frigo jusqu’au départ de 18h. De retour à la maison (18h45/19h), je place tout au frigo. J’attends le débrief de ma nounou sur la consommation de Marin le jour même, afin de préparer ses quantités du lendemain, et l’excédent file au congél. Je tire environ 650ml à 720 ml par jour. Depuis le début de la diversification, au moins 180 partent quotidiennement au congélateur.

Pour résumer :

  • Allaiter et travailler, dossier complet de la Leche League
  • Lactissima, le blog spécialement dédié à l’allaitement au travail, par Véronique Darmangeat (consultante IBCLC).
  • Le matériel : électrique double pompage pour un usage quotidien
  • Où trouver le bon tire-lait adapté à sa situation : Grandir Nature. Eviter les pharmacies
  • Prise en charge : la sécurité sociale rembourse la location du tire lait jusqu’au 12 mois de l’enfant, à raison de 12,07€ par semaine le premier mois puis 8,80€ les 11 mois suivants, sur présentation d’une ordonnance de location rédigée par votre médecin traitant. Les organismes de location louent le plus souvent le matériel au tarif Sécurité Sociale, si non la part supplémentaire peut être prise en charge par votre mutuelle.
  • Bien se préparer : anticiper en s’équipant tôt, habituer son corps à la stimulation, bien comprendre le fonctionnement de son matériel (mais aussi de son corps et de la mécanique de l’éjection du lait), tester les réglages et comparer les rendements de plusieurs configurations.
  • Tester des petites astuces de stimulation pour obtenir plus de lait, utiliser des tisanes d’allaitement.

Je serai ravie de lire vos expériences d’allaitement au travail, bonnes ou mauvaises, tout témoignage en ce domaine est précieux!  Et bravo aux courageux lecteurs venus à bout de ce billet fleuve^^

 

Discussion

29 réflexions sur “Allaiter et travailler?

  1. Si j’avais su tout ça au moment où j’ai repris le travail, j’aurais sûrement allaité ma fille plus longtemps… Je suis prof et le fait de tirer mon lait au travail n’a jamais été un problème en ce qui concerne le lieu, je pouvais toujours aller dans « ma » salle, fermer la porte à clé et baisser les stores, mais le tire lait louer à la pharmacie était assez encombrant, donc peu pratique à transporter plusieurs fois par jour. Le problème pour moi a plutôt été que je n’ais jamais réussi à tirer une quantité de lait suffisante au tire lait électrique, alors que j’y arrivais très bien en manuel (mais après des efforts et un temps certain…) j’ai été assez vite découragée et peu soutenue par mon entourage qui me disait que maintenir une tétée le matin et le soir c’était déjà bien. Notre fille s’est « habituée » aux biberons et a assez vite refusé le sein. Je regrette encore de n’avoir pas trouvé de solution qui me convienne à l’époque. Si c’était à refaire, je pense que j’aborderai autrement la reprise du travail! Merci pour tous ces articles!!!!

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    Publié par Anais | 14 décembre 2014, 23 h 13 min
  2. Bonsoir,
    Merci pour cet article et ces détails.
    J’ai aussi allaiter au travail, en réalité j’étais étudiante infirmière, donc je l’ai pratiqué à l’école et en stage.
    J’ai aussi repris quand ma fille a eu 4 mois, et j’ai réussi à aller jusqu’à ses 11 mois. Elle était en crèche, et les auxiliaires ont très bien accepter de gérer mes biberons de laits quotidiens, ma fille était la seule au lait maternel.
    J’avais aussi loué un tire-lait électrique, en pharmacie, le lactina, il est assez gros, et bruyant. La prochaine fois, je me dirigerai vers un autre loueur, c’est certain.
    Avant la rentrée, j’avais mis en place des tétées fictives et avait commencé à congeler différentes quantités. Il me semble que je tirais une fois le matin et une fois le soir au debut.
    Ensuite, avec la reprise, j’ai gardé ces deux sessions, auxquelles est venue se greffer la session du midi, la plus productive.
    Mon tire-lait électrique était trop gros pour etre balader, alors, en dehors de chez moi, j’ai tiré avec un manuel. Au final, c’était bien plus efficace qu’avec l’électrique. Mes sessions de tirage se déroulaient un peu comme tu décris les tiennes, avec différents rythmes (chose que je ne pouvais pas modifier, ou très peu, avec l’électrique).
    A l’école, on m’ouvrait une salle tous les midis, sans souci aucun, c’était notre endroit avec mes copines de promo, on papotait pendant mes tirages.
    J’en garde de très bons souvenirs, mais j’ai quand même le regret que ça n’ait pas duré plus longtemps…

    Voila pour mon expérience, mon commentaire est un peu décousu, désolée.
    Et merci pour cet article, je serai plus armée pour le prochain !

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    Publié par Alabama | 14 décembre 2014, 23 h 31 min
  3. Roh désolée, pour les fautes, j’aurais du me relire, avant de cliquer !

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    Publié par Alabama | 14 décembre 2014, 23 h 33 min
  4. Billet vraiment très complet et juste. Je me retrouve dans beaucoup de points, constats, expériences. Quelle chance pour celles qui liront cet article avec la volonté d’allaiter ET travailler. Car si parfois on peut allaiter « par hasard », on n’allaite pas au travail par hasard, c’est bien le fruit d’une démarche volontaire, en tout cas dans notre société.
    – concernant le choix du matériel, la société de location peut-être de bon conseil mais le personnel accompagnant si il est bien formé peut aussi être un bon appui. Ma SF lors de discussions pendant ma rééduc perinéale m’avait regardé les seins pour me donner quelques conseils sur le choix de la taille de la téterelle et les modèles de TL.
    – les infirmeries dans les grosses entreprises, toujours si le personnel est formé et bienveillant, peuvent aider à accompagner l’allaitement sur le lieu de travail. Dans mon cas c’est chez eux que j’allais tirer, ils me libéraient deux fois par jour une salle avec lavabo, prise électrique, chaise, chauffage d’appoint…. Et je stockais mon lait dans leur frigo. Ils leur est même arrivé de m’appeler si je ne venais pas !
    – Concernant le décompte des heures, pour ma part je l’ai contourné de la façon suivante : je n’ai tout simplement pas mis au courant ma hierarchie. Je suis consciente que ce n’est pas possible pour toutes, il se trouve que suis rémunérée au forfait et que par conséquent je suis libre d’organiser mon travail comme je l’entends. La contrepartie (négociée donc avec moi-même) fût que pendant mes temps de tirages, je travaillais. Donc en plus d’une prise électrique il me fallait une prise réseau. Et dans ce cas l’accessoire ou la technique indispensable devient le KIT MAIN LIBRE ! Je sais qu’il existe des bustiers commercialisés pour cela (assez chers et moches), pour ma part je me suis contentée d’utiliser des SG d’allaitement avec « double poche », c’est à dire pas ceux qui quand on dégraphe le bonnet laissent le sein à l’air libre, mais ceux qui ont un 2ème bonnet ouvert pour laisser passer le téton (suis-je claire ?). Je passais la téterelle entre les 2 tissus pour la faire tenir sans les mains. Ce n’était pas parfait, mais cela permettait de frapper sur un clavier, parler au téléphone (pas en mode visio ;-)). Etrangement dans mon cas, moins je pensais au tirage, aux quantités, meilleure était la « récolte ». C’était aussi pour moi l’occasion de faire une pause « plaisirs personnels », j’emportais toujours de quoi boire et grignoter (amandes…). J’avoue que pendant cette période, les pauses café avec les collègues, je ne connaissais plus…
    Voila ce qui me revient pour l’instant (j’ai arrêté il y a tout juste un an, tout du moins l’allaitement au travail car mon fils a été au sein jusqu’à cet été (mon fils avait alors 18 mois, il va bientôt avoir 2 ans).

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    Publié par vertamande | 15 décembre 2014, 0 h 21 min
  5. Un autre bon plan pour louer un titre lait aux meilleures conditions : Brotteaux medical. J’avais le titre lait de marque mamivac, très pratique car compact dans son petit sac à dos. J’ai pu le louer pendant 1 an totalement remboursé par la secu et ma mutuelle.

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    Publié par Justine | 15 décembre 2014, 0 h 33 min
  6. Félicitations pour cet article complet et ces trés bons conseils pour les mamans!

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    Publié par mamquidechire | 15 décembre 2014, 8 h 24 min
  7. Bravo pour ton allaitement, personnellement j’ai eu la chance de pouvoir aller à la crèche 2 x par jour (une fois à ma pause de midi, une fois vers 16h – ma hiérarchie était au courant mais je gérais mes heures toute seule… d’autres font des pauses clopes, moi pas, j’ai réduit les pauses café et mon fils tétait assez vite, par chance)

    Je ne sais pas si j’aurais eu le courage de tenir simplement au tire-lait (solution que j’avais pour les jours où je ne pouvais pas me libérer pour aller l’allaiter), mais j’avais fait de bonnes réserves de lait au congélateur avant de reprendre le travail. J’ai rencontré le problème que dès ma reprise du travail, j’ai eu moins de lait – autant avant de reprendre, je tirais facilement 200 mL le matin ou le soir en plus des tétées du bébé, autant avec le travail (la fatigue?) j’ai eu plus de mal à tirer un biberon entier en un jour… Je ne sais pas si d’autres ont aussi rencontré ce problème?

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    Publié par Lise555 | 15 décembre 2014, 10 h 33 min
  8. Je n’avais jamais lu un article aussi bien renseigné sur le sujet du tire-allaitement. Merci beaucoup pour ce travail! J’ai moi aussi tire-allaiter avec un Calypso jusqu’aux 14 mois de ma fille (d’ailleurs, la sécu m’a intégralement remboursé la location, même au-delà d’un an). Pour mon deuxième, je suis en congé parental et je me contente d’exprimer mon lait manuellement quand j’ai besoin de m’absenter ponctuellement.

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    Publié par libresenfantsdutarn | 15 décembre 2014, 10 h 39 min
  9. Merci ! J’ai allaité 6 mois ma fille après reprise du travail ^_^ j’en suis fière mais je compte bien faire plus (beaucoup 😉 plus) pour notre prochain enfant !!!

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    Publié par Mathilde | 15 décembre 2014, 10 h 44 min
  10. Merci pour ton article! Avant je ne voulais pas allaiter, ce n’était même pas une option pour moi… Et vers la fin de ma grossesse je me suis laissée tenter par la « tétée d’accueil »… et naturellement, lorsque mon fils a réclamé, je l’ai remis au sein… Et j’ai allaité exclusivement ainsi. A ma reprise du travail à ses 2 mois 1/2 il m’était impensable d’arrêter de l’allaiter (j’étais alors convaincue et décidé d’allaiter aussi longtemps qu’il le voulait. J’ai alors décidé de tirer mon lait tout en reprenant mon activité professionnelle… Et je l’ai fait jusqu’à ses 1 ans (il était alors suffisamment diversifié pour se passer de biberon de lait maternel pendant mon absence). A l’époque j’étais avide de trouver des conseils, témoignages et le tien m’aurait particulièrement aidé et rassuré! Alors merci car je sais que nous sommes nombreuses à avoir besoin de tels témoignages!! Personnellement j’ai opté pour le TL freestyle de Medela, grâce à une pharmacie soucieuse de l’allaitement des mamans!

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    Publié par Maude | 15 décembre 2014, 11 h 34 min
  11. Alors pour le coup j’ai une question : je lis partout qu’on peut tirer du lait pendant que bébé tète. Concrètement, on fait comment ? Vu qu’il faut tenir la téterelle, je n’arrive pas à caler mon fils et le tire lait sans risquer de faire tomber l’un ou l’autre !
    J’allaite mon fils et depuis septembre, ma glacière est vissée à mon épaule. Je fonctionne avec un tire-lait manuel parce que j’avais eu une mauvaise expérience à l’électrique (loué trop tôt je pense) mais quand je lis ce que tu arrives à tirer, je me dis que je devrais peut-être changer ma glacière d’épaule, et mettre à la place un tire-lait électrique…
    Merci pour cet article !

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    Publié par Apolline | 15 décembre 2014, 12 h 01 min
  12. Bonjour,

    Mon fils a 23 mois et j’ai tiré mon lait jusqu’à ses 13 mois. J’ai un bureau fermé, où je suis seule. J’ai donc décidé de ne pas dire à mon entreprise que je tirais mon lait mais je travaillais en même temps.
    J’ai acheté le tire lait Swing de Médéla via ma pharmacie. Assez cher mais c’est un investissement car je m’en servirai aussi pour le 2sd et en attendant, les copines en profitent. Mais des associations proposent l’achat groupé donc moins cher. Il est très petit et peu bruyant. Je pouvais le trimballer le matin et le soir en toute discrétion, il est très léger et permet de l’accrocher à la ceinture, parfois je repassais avec ! Il peut aussi fonctionner sur piles donc pratique quand on est en rendez vous à l’extérieur pour la journée. Je n’ai pas tiré mon lait un midi, je l’ai senti tout l’après midi.
    Pour le tirage du matin, je conservais dans des bocaux en verre (type sauce bolognaise) et laissais dans les biberons ceux du soir. Si je savais que je tirais en « excédent » j’utilisais les sachets Médéla qui se fixent directement sur le tire lait et permettent eux aussi une congélation à plat. La nounou préférait ce type de congélation aux autres.
    Pour les « baisses de régime », j’ai pris de la tisane d’allaitement, elles sont plus ou moins bonnes selon des marques ou du galactogyl, pas terrible en goût mais pratique car ce sont des granules. Pour moi ça été efficace.

    C’est vrai que l’allaitement au travail se réfléchit, s’organise. On est toujours à trimballer ses bocaux… Mais au final, pas plus qu’une sortie traditionnelle avec des bib de lait en poudre (j’imagine) ou avec le pot+ le fromage+ la compote actuellement.

    Et puis, avec le recul, je ressens une certaine fierté de l’avoir fait. Au début je mettais mes bocaux dans une enveloppe dans le réfrigérateur de la salle de détente puis au fur et à mesure, je traversais le couloir avec mes bib à la main ce qui faisait bien rire mes collègues. (Qui étaient loin des bureaux de la direction). J’ai aussi eu droit à des remarques d’encouragement ou de félicitations ou à des comparaisons humoristiques avec les trayeuses à vache, j’habite dans le monde rural.
    Au final, je suis contente et n’hésite pas à en parler avec mes amies ou mes collègues pour leur dire que c’est possible et que la loi l’autorise.

    Allez je m’y remets (au boulot ! )

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    Publié par Maï, mère portante | 15 décembre 2014, 17 h 29 min
  13. Bonjour à toutes
    Bravo pour cet article c’est vraiment très encourageant !
    J’ai repris vendredi mon chaton a 4 mois 1/2… Je n’ai pas envie d’utiliser le frigo de la cafétéria et il paraît que je peux laisser mon lait dans une simple petiteglacière avec des pains de glace… Je quitte le boulot vers 17h30/18h et le premier tirage serait vers 10/11h…
    Le lait serait donné le lendemain à mon fils.
    Qu’en pensez vous ? Comment avez vous fait ?
    Peut être en effet opter pour les bocaux en verre qui tiendront plus au frais…

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    Publié par Sarah | 15 décembre 2014, 20 h 43 min
  14. Super article ! J’ai commencé l’allaitement sans savoir jusqu’où j’irai et finalement je me retrouve à tirer mon lait au travail depuis maintenant 4 mois. J’utilise un TL manuel Avent que je trouvais assez efficace ( entre 180 et 240ml par jour en 1 tirage de 15-20min ) mais après lecture de l’article je me dis qu’avec un electrique j’aurais pu obtenir le double. Ce sera pour le prochain 🙂 ma fille etant diversifié mes tirages suffisent pour la nounou.

    Ne connaissant rien au tire allaitement j’avais commencé à sevrer ma fille à ces 3 mois pour finalement revenir en arrière. Pour relancer la lactation j’ai utilisé du fenugrec en gellules.

    Je suis très fière d’allaiter encore ma fille de 7 mois. Je vous remercie d’ecrire ce genre d’article . C’est une grande aide n’ayant personne de mon entourage avec qui partager sur ce sujet.
    Merci !

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    Publié par Marie | 15 décembre 2014, 21 h 04 min
  15. De plus les tire-laits loués en pharmacie peuvent ne pas être assurés, et le pharmacien ne prévient pas !! (j’en ai fais les frais avec un accident de voiture)

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    Publié par cm | 15 décembre 2014, 21 h 31 min
  16. J’ai repris le travail mon petit mec avait 9 mois, et hors de question de tout stopper. C’était deja pas facile de reprendre, alors si en plus j’avais arreter d’allaiter j’en aurais été malade. Alors j’ai repris et allaité. Il a aujourd’hui 11 mois et c’est toujours le cas. Je tire mon lait pdt ma pause de 20 minutes et ça fonctionne ! Montée de lait en sortant le sac

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    Publié par Maya | 15 décembre 2014, 21 h 50 min
  17. J’ai également continué l’allaitement à la reprise du travail quand ma fille avait 3 mois (elle a 6 ans aujourd’hui !) Les gens me prenaient pour une extra-terrestre à l’époque !J’ai l’impression que c’est un peu plus courant aujourd’hui quand même.

    A l’époque j’etais interne en médecine,pas de pause je tirais mon lait tout en déjeunant le midi (et après je faisais des courriers!) et je devais être bonne productrice car avec un tirage quotidien,j’ai toujours eu assez voire plus car je congelais le reste!
    J’ai continué jusqu’à ses 11 mois et ensuite j’ai dû arrêter,j’étais aux urgences pendant la grippe A,c’était tout bonnement l’enfer (on ne mangeait même pas!)
    Je l’ai quand même allaitee 2 ans au final.

    Pour mon fils de 2 ans,ça a été complètement différent. Déjà j’ai repris plus tard et par contre,il n’a jamais voulu boire mon lait autrement qu’à la source ! (Et pourtant on en a essayé des techniques !) donc je me suis toujours arrangée pour revenir lui donner rapidement le midi ! Et au final mon tire-lait tout neuf (j’avais investi dans un Freestyle,pour ma fille j’avais le Pump in Style de Medela) n’a quasi pas servi

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    Publié par Lili.rose | 15 décembre 2014, 22 h 20 min
  18. Merci pour ce billet ! Plus on lit ce genre de témoignages plus on se dit que c’est possible ! Ici allaitement en cours depuis presque 11 mois avec boulot à temps complet, et c’est top je ne regrette pas. Par contre pas de tire-lait ni de bib car bébé n’a jamais accepté… On a tenu bon avec une nounou tout près du lieu de travail, ce qui est aussi une solution ! Ce qui a marché pour moi aussi: tétées à volonté les week-ends, vacances, etc
    etc…

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    Publié par Alice | 15 décembre 2014, 22 h 21 min
  19. Bonjour
    super article merci
    moi j’aurai plusieurs questions a vous poser suite a cela
    la premiere
    j’entend parler pour la première fois sur des articles de lait qui arrive trop vite pour bébé et qui du coup le fait s’étouffer quand il prend le sein et donc s’énerver parfois… est ce du a une sur stimulation du sein avec le tire lait utilisé pour justement faire des reserve????
    Parce que j’utilise le tire lait mais c’est difficile de faire les 2 seins car bebé a un mois et tête parfois qu’un mais parfois les 2 seins et pas a des heures régulière alors je ne sais pas quand exactement tirer mon lait et du coup je fais souvent les finsz de teté pour avour du lait tout de meme en reserve pour la reprise du travail et partique donc parfois le drainage complet du sein. Provoquerais je une sur stimaulation donc??
    Pour l’instant pour ma part je ne peux pas creer une teté factice supplémentaire tant bebe n’est pas regulier.

    et ma 2eme question
    une reprise de.travail a 3 mois et demi 4 mois pour ma part, a cet age de combien de.ml environ sont les biberons?? De combien a besoin bebe en moyenne de biberons par.jour??
    2 tirages par jour est ce suffisant pour garder une lactation suffisante pour donner le sein à bébé le soir???

    Je sais ca fais plus de.2 questions mais.ca m’inquiète cette reprise de.travail ca m’ennuyerai vraiment d’être obligé d’arrêter l’allaitement a cause du travail.
    J’ai des horaires completement décalé en plus je ne sais meme pas si je pourrai assurer la.teté du matin vu que je commence mes.journees.tot et fini tard. Est ce possible de continuer avec ces horaires ?? Lundi 7h45 17h mardi 7h45 19h45 mercredi 15h 22h et samedindimancje une.semaine.sur 3 8h30 20h30.
    Qu’en pensez vous ?? Je peux avoir.votre avis svp.

    merci d’avance si vous prenez.le.temps.de.repondre a.tout cela 😉

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    Publié par Cecile Denis | 16 décembre 2014, 10 h 06 min
    • Je me permet de répondre car j’ai vécu cette situation : j’ai un REF (apparemment c’est très fréquent) et l’utilisation du tire lait est plus une aide (ça permet de drainer le sein avant la tétée, du coup lorsque bébé boit le lait arrive moins fort). Pour moi, j’ai repris le travail aux 2 mois et demis de ma fille. Je suis à mon compte et travaille à domicile (j’ai des amplitudes horaires importantes mais moins que vous), j’ai donc beaucoup de déplacements et n’ai pas de local pour tirer mon lait. Je parvenait à ce moment à tirer 2 fois par jour dans la voiture (sur la prise allume cigare) et le 450 à 500 mL que je tirais suffisaient largement à nourrir ma puce chez sa nounou (elle prenait 2 biberons par jour là bas, par contre elle me réveillait souvent la nuit pour téter pour compenser). Peut être vous faudra-t-il prévoir un troisième biberon pour les soir ou vous rentrez plus tard. Je vous conseille de prévoir des petites quantités dans chaque bib quitte à mettre plus de bib pour le démarrage (ça permet de moins gaspiller) et de fournir une réserve de lait congelé à la nounou pour qu’elle puisse compléter au cas ou (perso au début je mettait de bibs de 60 et la nounou en avait 5 ou 6 sur la journée pour pouvoir s’adapter aux demandes, après, on s’adapte en fonction des demandes de bébé !).
      Pour moi, deux tirage par joour on très bien fonctionné au début. Actuellement je n’en fait plus qu’un, ma fille à 14 mois et est toujours allaitée.

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      Publié par cerise | 19 décembre 2014, 11 h 43 min
  20. J’aurais bien aimé lire cet article il y a longtemps ! Je me suis battue avec succès pour tirer mon lait sur mon lieu de travail pendant 6 mois 🙂 Mais je ne connaissais pas l’existence des tire-lait électriques (autre que celui de la pharmacie, archaique…) et le pompage manuel n’était pas toujours facile. je trouve ton article très bien écrit et c’est chouette que maintenant les infos soient plus accessibles, plus médiatisées, ca va dans le bon sens, et d’ici quelques générations… on en rigolera peut-être !

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    Publié par Marick | 16 décembre 2014, 11 h 23 min
  21. Pour ma part, le sein gauche a toujours été plus fort que le droit, d’ailleurs quand il a la flemme il ne va qu’au sein gauche 1 succion et hop il a la bouche pleine ! Et ça même sans l’utilisation du tire lait. C’est ce qu’on appelle un REF Réflexe d’Ejection Forte. Il y a plein d’articles sur le site de la leche league. Par contre, tu peux tirer un peu ton lait avec le tire lait avant de lui donner le sein car ça diminue le REF.
    Les réunions de la leche league m’ont bien aidée, j’appréhendais beaucoup la reprise du travail pour ça. J’ai aussi lu un livre de leur bibliothèque à ce sujet. Perso, n’étant pas douée avec mes mains, je n’ai jamais pu tirer mon lait en même temps que j’allaitais surtout qu’avec l’âge, il tète aux deux seins lors de la même tétée. Une maman m’avait dit qu’elle tirait son lait sur l’autre sein juste après une tétée puis qu’elle sortait se promener, la petite s’endormant généralement dans la poussette ce qui lui permettait d’espacer les tétées et d’avoir l’impression de reconstituer ses réserves internes. Moi je profitais le soir pendant qu’il dormait et que je regardais la TV tranquille mais dès la reprise du travail, il tétait tellement le soir que je n’avais plus de lait pour le tire lait. La production de fin de matinée était très rapide contrairement à celle de fin d’aprèm’.
    Si je me souviens bien le mien buvait plusieurs bib de 110-120 mL dans la journée. Moins que la norme du lait en poudre en quantité mais plus souvent dans la journée.
    Ne t’angoisse pas, fais ce que tu peux comme tu le peux et ça sera toujours bien. En plus, si tu fais des réserves de plus ou moins grande quantité c’est pas mal car cela permettra à la nounou d’adapter les quantités au jour le jour et de ne pas gâcher le lait.
    Il y a un très bon article sur la conservation et le réchauffage du lait (sur le site de la leche league) que tu peux donner à la nounou. La mienne a été le chercher directement sur le site mais c’est une perle !

    Pour en avoir parlé autour de moi, j’ai retenu que même avec des horaires décalées (je bosse dans le milieu médical) du moment que tu veux continuer l’allaitement et que ton enfant le veux aussi ça marchera. Mais ne te / vous met pas la pression.

    J’espère t’avoir aidée un peu.

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    Publié par Maï, mère portante | 16 décembre 2014, 12 h 22 min
  22. Merci beaucoup pour ta reponse et je me presse d’aller voir le site que tu m’as donné.
    je vais continuer a faire mes reserve et comme tu le dis essayer de ne pas me prendre la tête ;-).
    Moi aussi je bosse dans le.medical c’est pour ca que les horaires ne sont pas toujours simple mais si tu me dis que c’est possible je vais garder confiance.
    Encore merci pour les infos
    😉

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    Publié par Cecile Denis | 16 décembre 2014, 12 h 36 min
  23. C’est vrai que ça parait toujours incroyable de continuer à allaiter après la reprise du travail… alors qu’en fait, c’est à la fois tellement simple (moyennant une organisation) et satisfaisant (le lien gardé avec son enfant est juste incroyable et prévient, dans une certaine mesure, la culpabilité liée à la reprise du travail). Pour rien au monde je ne passerais au LA…

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    Publié par Une Louve | 16 décembre 2014, 23 h 49 min
  24. Comment j’ai pu vivre jusqu’ici sans connaître ton blog ??
    Ma poupette a 6 mois dans 2 jours. Dans mon entourage je suis une ovni, que dis-je une imbécile, une inconsciente qui va se faire bouffer par sa petite car je l’allaite, je la porte, je ne la laisse (au grand jamais) pleurer, je suis son rythme en non l’inverse, je viens tout juste de la « diversifier », je vais tirer mon lait au boulot à ma reprise en janvier,,… Et j’en passe !
    Je me sens tellement seule, mes amies parlent dans mon dos car je ne fais pas comme elles, ma famille et ma belle-famille me regardent d’un air suspicieux,… Heureusement mon mari est là, on se soutient et on tient bon pour le bien-être et le sourire que nous rend notre poupette ! C’est tellement difficile lorsque l’on ne rentre pas dans la norme…
    J’ai lu (j’ai dévoré !) la totalité de ton blog. Quel réconfort ! Quel bonheur de te lire ! Tu vas me voir souvent ici, je ne suis pas prête de partir !!!
    Merci à toi pour nous toutes !

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    Publié par Pauline | 18 décembre 2014, 14 h 25 min
  25. Bravo pour cet article très complet.
    Par contre les quantités tirées me semblent carrément irréalistes.
    Au meilleur de ma forme (c’est-à-dire juste à la reprise du boulot), j’ai tiré dans les 200ml par tirage en double pompage, et en moyenne 300 ml par jour. Mais j’ai vite été rattrapée par le stress, la surcharge de travail et les nombreuses tétées nocturnes.
    J’ai tiré des fois moins de 50 ml par tirage, du coup j’avais l’impression de perdre mon temps en tirant mon lait, et c’était encore pire la tétée d’après. J’ai vite abandonné un des tirages à mon travail pour n’en faire plus qu’un dans la journée.
    J’ai aussi l’habitude de tirer le 2ème sein pendant les tétée du matin et de retour du travail. Celle du matin est également devenue de moins en moins productive car mon fils fait de nombreux réveils nocturne et en particulier en fin de nuit. Résultat le matin pendant sa courte tétée (souvent moins de 10 minutes) rien n’a le temps de sortir !

    J’ai réussi récemment (maintenant que mes grosses échéances du boulot sont passées
    ) à relancer la machine en décalant le tirage au travail l’après-midi plutôt que le matin et en buvant des bières sans alcool , mais ma production journalière est quand même plus proche des 100-250 ml que des 700 !

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    Publié par Zahia | 18 décembre 2014, 17 h 06 min
  26. Bravo pour l’article !
    Pour ma part, j’ai tiré mon lait jusqu’au 9 mois de mon premier et suis encore en train de le faire pour mon 2e, il va sur ces 8 mois donc j’arrête aux 9 mois (c’est le réglement de mon entreprise : jusqu’au 9 mois de l’enfant). A 9 mois, l’enfant peut remplacer les biberons de lait maternel par une soupe, un yaourt, un biscuit… et donc dès 9 mois mon premier s’est très bien adapté à l’absence de biberon pendant la journée. Il tétait alors une fois le matin, à mon retour et le soir avant le coucher. Je répèterai le même schéma pour mon 2e enfant. Ca me convient bien !
    Je suis contente de pouvoir tirer, mais honnetement le tirage est l’unique aspect de l’allaitement que je n’adore pas : logistiquement c’est parfois un peu plus lourd (tout nettoyer le soir, penser à emporter ce qu’il faut,…) et, une fois qu’on a une charge de travail bien remplie, les journées peuvent se passer sans qu’on ait le temps de penser à aller tirer son lait. C’est une question d’organisation, mais certains jours c’est un peu plus contraignant.
    J’ai droit à 1x 1h ou bien 2x 30 min… avec mon double pompage électrique, je n’ai besoin que de 20 min pour récolter les 2 x 150 ml nécessaires. Si j’ai l’occasion de tirer une 2e fois sur la journée, alors je peux encore tirer 150 ml, mais c’est plutot rare. par manque de temps, je me limite aux quantités nécessaires.
    Je trouve que ta production est effectivement dingue ! Tant mieux ceci dit 😉

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    Publié par Aurélie | 23 janvier 2015, 12 h 42 min
  27. Super article. C’est clair que quand on commence à réfléchir à la reprise du travail, peu de mères pensent que c’est possible de continuer à allaiter, ou de tirer son lait au travail. A titre perso, je tire mon lait au travail, et si certaines personnes sont au courant, la plupart ne le sont pas (notamment mes boss). Je trouve ça plus simple comme ça…

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    Publié par unelouveentailleur | 1 février 2015, 18 h 14 min
  28. Très bon article. Ce que vous décrivez c’est tout l’art du « balance between work and family » et il faut en avoir du courage et de l’organisation pour nos petits bouts de chou! On les aime de tout notre cœur comme des mamans mais il ne faut pas oublier que nous sommes et restons des femmes donc n’oublions pas que nos maris (ou concubins) peuvent nous aider dans d’autres tâches quotidiennes (autre que la tété bien sûr!!!). Cela nous permettra quelques moments de répit avant de reprendre notre job de maman à plein temps!

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    Publié par Ashley | 9 avril 2015, 11 h 15 min

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